Gestes à adopter pour son entourage
Entourez votre adolescent sans l'étouffer
Nous savons que nous apprenons plus par nos erreurs que par nos réussites. Les adolescents doivent faire leurs propres expériences avec leurs erreurs pour mieux avancer. Quelqu’un qui réussit tout du premier coup n’ira jamais aussi loin et ne s’épanouira jamais autant que celui qui a vécu l’échec et qui a dû travailler dur pour obtenir ce qu’il voulait.
Ce que les jeunes ont besoin, c’est qu’on les guide et qu’on reconnaisse la compétence réelle qu’ils ont et qu’on le leur fasse sentir. Ils ont besoin d’être acceptés pour ce qu’ils sont, et non pour ce à quoi ils servent. Ils doivent avoir le soutien positif nécessaire des gens qui les entourent, de leurs proches, de leurs enseignants et entraîneurs.
Ces enfants sous pression n’ont plus le temps de réfléchir à ce qu’ils sont, à ce qu’ils aiment, à ce qu’ils aimeraient faire. Laisser des plages de liberté à l’enfant, c’est lui donner la possibilité de se connecter à son désir.
Si votre enfant n’a pas les résultats que vous espérez de lui, il ne faut pas en venir à des conclusions hâtives et dire : « C’est la faute de la maîtresse si ça ne marche pas », car cela n’aide pas l’enfant. En cas de problème avec l’enseignant, on peut chercher des solutions auprès d’autres personnes (psychologue scolaire, conseillé en éducation, etc.). Ne pas mettre trop de pression sur les résultats scolaires. C’est inutile, voire néfaste pour l’enfant. Essayer, au contraire, de prendre du recul et de le laisser choisir d’autres activités dans lesquelles il peut s’exprimer (chant, poterie, sport, etc.) sans souci de performance ni risque d’échec. Elles l’aideront à regagner la confiance qui lui fait défaut. Garder à l’esprit que l’essentiel, c’est que l’enfant vive bien à l’école même si, sur le plan scolaire, il n’a pas de bons résultats.
« L’enfant a besoin d’exister aux yeux de ses parents»[1], poursuit Nathalie Isoré. «Je sais que sa vie n’a pas à être calquée sur la mienne et que le monde ne s’écroulera pas si elle reste une élève moyenne ! »
« Exiger une certaine performance à l’adolescence n’est pas forcément néfaste mais attention si celle-ci devient une valeur identitaire! »[2], souligne le Dr Jamoulle. L’enjeu de la performance ne devrait jamais diminuer d’autres enjeux, tels que la socialisation avec les pairs. La notion de productivité ne devrait pas remplacer la créativité. Et le sens de la mesure se vider de son sens…
Prévenir le stress de votre enfant
Premièrement, assurez-vous qu’il dorme suffisamment et qu’il mange sainement. Cela aidera son corps à surmonter les périodes de stress. Ensuite, aidez votre enfant à anticiper les situations difficiles en le préparant à les affronter. Montrez-vous intéressé par sa vie quel que soit son âge. Vous lui signifierez ainsi qu’il est important à vos yeux. Un enfant valorisé et sûr de lui sera moins susceptible de succomber à la pression d’où qu’elle vienne. Beaucoup d’enseignants estiment que les enfants sont trop occupés en dehors de l’école et qu’ils n’ont plus le temps de se détendre. Selon les spécialistes de l’enfance, jouer seul, s’ennuyer même est formateur pour un enfant. S’il montre des signes de stress chronique, réduisez ses activités extrascolaires!
Un facteur aggravant dans le stress infantile est le parent qui accable l’enfant de ses propres problèmes: dénigrement de l’ex-conjoint en cas de divorce, soucis financiers ou professionnels. Votre enfant ne doit pas vous entendre parler de vos ennuis personnels car il s’approprierait votre anxiété. Votre enfant n’est pas votre confident et vos problèmes ne sont pas les siens!
Commentaires (1)
1. 2022-10-31
Je pense qu'on ne bosse pas assez sur soi. Il faut apprendre à se connaitre dès l'adolescence afin d'éviter ce genre de problèmes.
Pour moi on devrait enseigner le développement personnel à tous les âges et surtout à l'école